PARIS/ L’hôtellerie 4 étoiles continue sa métamorphose

Une porte cochère sur l’avenue des Ternes, en réalité un passage pavé à l’ancienne qui traverse un îlot d’immeubles si parisiens. Grandes verrières d’ateliers d’artistes, calme, charme…et, discrète, sous le porche, l’entrée de l’hôtel Doisy, ex modeste 3 étoiles qui vient de réouvrir après quelques mois mois de travaux de métamorphose et de gagner sa quatrième étoile.

La transformation de cet hôtel de 33 chambres réparties sur 6 étages est l’oeuvre d’un trio de femmes, Inès Lucas, qui est une sorte de Go-Between Woman du style, celle qui a l’idée, qui anime et met en relation des pros de la déco et de l’aménagement, ici le duo d’architectes d’intérieur, Raphaëlle Levet et Bénédicte Pierens, et les artisans. Elle a dessiné les têtes de lit en rotin Art décos fabriqués par la maison Drucker. Le rotin devenu un fil conducteur du projet qui fait la part belle aux cannages, tels le canapé du salon en bas ou encore les penderies des chambres dessinées elles par les deux architectes.

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Luminaires légers en bambou tressé, fauteuils en rotin donnent le ton dans le salon qui est comme un jardin suspendu au 1er étage, sous une verrière qui apporte la douceur de la lumière naturelle. Ambiance sereine, pas surchargée contrairement à ce qui se passe dans beaucoup de ces rénovations où les décorateurs expliquent raconter une histoire mais manifestement avec une telle angoisse qu’on ne comprenne pas qu’ils en exagère tous les signes. Ici, au contraire, la légèreté l’emporte et vous laisse respirer. Sans prétention ostensible. Néanmoins un style maîtrisé.

Trois catégories de chambres, selon les surfaces disponibles dans cet immeuble parisien ancien.  Les Superior Mango de 14 à 15 m2, Les Deluxe Palm de 18 à 21 m2 et les Triple Coconut de 21 m2. Une réunion de ces deux dernières donne la Family Baobab de 38 m2. Comme leurs noms le suggèrent, elles sont toutes décorés de papiers peints végétaux. Jolie salles de bains en marbre blanc veiné avec douches à l’italienne. Chaussons, peignoirs… Tout , ou presque tout mérite cette 4ème étoile. Le wifi est gratuit. Un seul bémol, ou deux: pas de machines Nespresso dans les Superior Mango, ce que je trouve mesquin et déplacé dans un 4 étoiles en 2017, et, tout aussi mal vu, des gobelets en carton pour boire son café ou son thé. Mais, ce n’est peut-être que provisoire, une mini erreur à l’ouverture…

Le Bar l’Oasis du premier étage, associé aux Bocaux du Bistrot, propose ces fameux bocaux sur place ou en chambre. Et pour le petit-déjeuner, l’hôtel a un partenariat avec un très raffiné producteur de confitures, Andrésy Confitures et ses « Petites Parisiennes » aux parfums originaux.

Tarifs à partir de 119 € ( hors périodes de salons, le Palais des Congrès de la porte Maillot étant tout près). 14 € pour le petit-déjeuner.

Site Internet
Hôtel Doisy Carte