
Nouvelle adresse branchée dans le Paris bourgeois-bohême, entre République et Bastille, l’hôtel Les Deux Girafes et son restaurant Le Beslay ont investi une ancienne fabrique de meubles transformée par Jérôme Roy de l’agence AR Architecture avec Sandrine Legnel et Philippe Janssens d’Itak-architectes pour le design intérieur. Un 4 étoiles très arty et loft organisé autour d’un patio très vert habité par une spectaculaire girafe en fil et néons créée par les artistes plasticiens d’Anathomie, Anna Golics-Cottet et Olivier Thomas.
Ce curieux nom de baptême « Les Deux Girafes » et ces girafes de néons et de fil de fer qui donnent une identité inattendue et très forte à ce nouveau lieu raffiné du 11ème arrondissement, les deux jeunes propriétaires, Olivia Gagneraud et Alexandre Rondepierre, l’expliquent par un coup de foudre vécu à La Fiac, la foire internationale d’art contemporain parisienne.» Lors d’une visite à la Fiac, nous avons tous les deux été subjugués par la poésie des oeuvres animées, en fil de fer, des artistes d’Anathomie. Nous leur avons demandé de réfléchir avec nous à une proposition d’oeuvres pour l’hôtel. L’idée des deux girafes est apparue comme une évidence. L’une pour accueillir les visiteurs d’un battement de cils en façade et l’autre répondant à la profondeur du patio par sa grandeur, sa légèreté et son coeur rouge, battant d’émotion à l’approche d’un humain. »
- La banque d’accueil en métal créée pour Les Deux Girafes. Alexandre Rondepierre, le propriétaire de l’hôtel avec Olivia Gagneraud.
- Le bar et le salon, un ancien comptoir de boucherie, canapés en velours.
- La girafe d’Anathomie dans le patio.
- La galerie le long d’un côté du patio a vocation à exposer des artistes locaux.
- La girafe d’Anathomie en version miniature.
90% des 34 chambres sont réparties autour du patio. Comme souvent dans les hôtels parisiens, elles ne sont pas très grandes. 22, dites « Club et Supérieures », disposent de 15 à 20 m2. Les 11 » Triples et Deluxe » atteignent 24 m2. Une » Junior Suite » prend ses aises dans 37 m2. Style industriel, armoires et chevets en métal dessinés par Itak-architectes, portes vitrées à structures métalliques noires comme dans les ateliers, et « traces » de girafes en grand sur les murs de têtes de lit créées par l’artiste Edgar Avila. Tarifs de 160 à 370 €, petit déjeuner non compris.
- La plupart des 34 chambres…
- … sont autour du patio…
- … avec chacune un petit espace terrasse.
- Armoires en métal…
- … Chevets également…
- … la déco s’inspire du passé atelier du bâtiment.
- Salle de bains style atelier elle aussi.
- L’élégance rare de machines de sports en bois dans la salle de fitness…
- … dont ce superbe rameur en noyer à bruit d’eau…
- … utilisé par le couple présidentiel dans « The House of Cards ».
Le restaurant Le Beslay, relié à l’hôtel par un passage comme une passerelle de verre au dessus d’une prairie un étage plus bas veillée à l’angle par un squelette de dinosaure, est son espace de petit déjeuner et vise à être l’une des nouvelles adresses gastronomique du quartier avec sa Chef italienne Antonella Finelli. Passée par Divellec, Lucas Carton et La Grande Cascade, elle propose une carte très orientée produits frais et bio diversement appréciée par les premières critiques gastronomiques qui y voient cependant un beau potentiel. De 25/30 € le midi à 40 et plus le soir.
- Le passage sur verre qui mène de l’hôtel au restaurant où est servi le petit-déjeuner..
- La façade du restaurant, avenue Parmentier à l’angle du passage Beslay.
- La Chef du Beslay, Antonella Finelli, est passé par de grandes tables, Divellec, Lucas Carton, La Grande Cascade, avant de venir ici.
- Une jolie salle où la Chef propose une cuisine française matinée d’italien notamment dans le souci de la qualité des produits y compris bios.
Photos © Dominique Bouchet et DR

