Une adresse discrète à Bordeaux dans le quartier historique, aux alentour de la cathédrale, de la mairie, de l’opéra, dans la petite rue Abbé de l’Epée, au 108. C’était un hôtel particulier XIXème , classé avec sa cour pavée derrière la porte cochère et ses écuries mais abandonné depuis des années. Une hôtelière de Biarritz, Agnès Guiot du Doignon, a le coup de foudre et décide d’en faire l’adresse chic et rare de Bordeaux, un boutique-hôtel 5 étoiles, dont elle crée elle-même le style, mêlant la chine haut de gamme au design contemporain le plus radical. Et ce nom énigmatique, YNDO, qu’elle a inventé, et qui colle si bien à ce lieu très séduisant.
C’est elle aussi qui a choisi tous les éléments de décorations, le mobilier chiné ou signé de designers contemporains, les objets, les oeuvres d’art. Sofa de chez Edra, céramique de Joël Cazeaux, console d’Hubert Le Gall, lit à baldaquin en raphia des frères Campana… Ses goûts vont jusqu’à des choix assez radicaux tout en réussissant un mixte très réussi de baroque, de classique et de contemporain plus extrémiste. A l’arrivée, une ambiance très chaleureuse et d’un esthétisme de haute volée.
Un boutique-hôtel intimiste très élégant où l’on trouve des produits Hermès et Bulgari dans des salles de bains de marbre blanc veiné aux lavabos joliment dessinés en courbes douces finissant en un étonnant miroir intégré. Petit-déjeuner/brunch à toute heure. Bio et fait maison.
De 250 à 500 et quelques la nuit.
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