
En chemin de fer, un voyage d’une semaine à la découverte de quelques-uns des haut-lieux de la Suisse, depuis l’Engadine jusqu’au Valais et en passant par le Haut-Valais, sans oublier le célébrissime train des glaciers…
Texte et photos Sylvain Grandadam
A Sils-Maria, le Waldhaus, un hôtel qui est plus qu’un hôtel
Quel bonheur, quitter la fournaise parisienne en cette journée du 25 juillet 2019 qui connaitra un record caniculaire et historique, quarante-et-un degrés, pour se réfugier au terme d’un voyage qui ajoute le tégévé Lyria aux trains helvétiques, jusqu’à Sils-Maria dans les montagnes grisonnes…L’air de l’Engadine y est chaud à l’arrivée mais léger et limpide, tempéré par l’altitude et un chapelet de trois lacs, eux-mêmes ceinturés de forêts épaisses à conifères. La tranquillité aimable et nonchalante qui habille les paysages comme l’allure et le parler des habitants de ce rude et délicat village du canton des Grisons, fait vite oublier trottoirs goudronnés fondus au soleil, piétinements impatients et stress parisien…On traverse Sils-Maria, village bien léché et parfaitement enchâssé dans ses montagnes, parangon de la carte postale montagnarde idéale, et enfin apparait ce Waldhaus, planté sur une colline à la façon d’un repaire seigneurial agrandi au fil des années et des saisons, un hôtel qui sait accueillir le voyageur à la façon des anciens siècles, le directeur en grand costume managérial présent dans le hall s’inquiète du voyage, tend la main, esquisse un baisemain, voire un baiser complice à cette cliente, devenue amie pour revenir chaque année, dame mûre déposée par la voiture venue nous quérir à la gare de Saint-Moritz .
Assurément, l’hôtel Waldhaus est historique, on était prévenu et en voici la confirmation sur le champ, reconfirmée pendant tout le séjour au fil des découvertes de ces larges couloirs, des salons, de la salle à manger format salle de bal, du café à vocation locale ou « stube » tapissé d’odorant bois d’arolle, du bar, de la bibliothèque ou de ces annexes qui savent joindre avec modernité les traditions léguées par le tourisme élitiste du dix-neuvième siècle aux nécessités actuelles de la culture des corps et des esprits, jusqu’à l’hydrothérapie héritée du thermalisme d’autrefois… d’ailleurs explique dans un français agréablement modulé Patrick Dietrich, ce jeune et fringant directissime ,
« Nous sommes certes historiques mais modernes à la fois, à commencer par moi-même, la cinquième génération de la famille fondatrice, depuis la création de l’hôtel par notre ancêtre Josef Giger en 1908… ».
Prévoyant de futurs excursions pédestre et pour m’entrainer à gravir, je m’oblige à délaisser l’ascenseur pour accéder par le large escalier, bien balancé et bordé de lourdes ferronneries, jusqu’à la chambre numéro 108 qui m’a été réservée …Un vaste appartement, presque une suite, située à l’angle du deuxième étage, de large fenêtres doubles (il fait froid en hiver !) occupent deux côtés et plongent sur le lac et sur le village moutonnant d’où émerge le clocher de l’église réformée. Un lieu confortable, qui inspire le repos une salle de bains munie à l’ancienne d’une fenêtre qui encadre depuis le bain un paysage de sapins surmontés de crêtes aiguisées. Le directeur m’avait expliqué, notre hôtel est donc certes historique mais il est régulièrement modernisé, avec l’objectif d’offrir le plus grand confort possible à une clientèle qui compte beaucoup d’habitués, pour satisfaire tous les goûts nous offrons un triple choix, de chambres soit historiques, soit modernes voire nostalgiques… assurément, cette chambre 108 est tout cela à la fois…
Une bouteille d’eau minérale en véritable verre, une pomme, une pêche, trois petits chocolats enchâssés dans un étui transparent, enfin un mot de bienvenue écrit par Flurina l’attachée de presse et directrice du marketing, voilà qui m’attend sur une table basse.
- La chambre où séjourna Nietzsche les étés 1881 à 1888. Aujourd’hui un musée.
- Oeuvres du philosophe dont beaucoup furent écrites à Sils-Maria durant ces étés.
- Masque mortuaire de Nietzsche.
- Sculpture buste et moustache de Nietzsche.
- Manuscrit de Frédéric Nietzsche.
- Le musée Nietzsche à Sils-Maria.
Sur le bureau se trouve une abondante documentation sur tous les plaisirs offerts par les activités sportives ou récréatives, la plus recherchée et appréciée en cette saison d’été consistant en découvertes pédestres, excursions, courses ou simples promenades. D’ailleurs, le zèle du voyageurs est immédiatement sollicité par la lecture d’une brochure qui rappelle que Friedrich Nietzsche, venu en été se reposer et écrire à Sils-Maria de 1881 à 1888, affectionnait particulièrement les longues promenades, notamment autour du lac, source d’inspiration pour plusieurs de ses ouvrages les plus populaires, tels que « Au-delà du bien et du mal » et « Ainsi parlait Zarathoustra », on peut aussi, y apprend-t-on, visiter la modeste chambre qu’il occupait chez un épicier pendant ces séjours. Un autre document illustré cite sur trois pages en une impressionnante liste les personnalités venues de tous pays et tous bords, des arts, de la politique et de l’industrie, mais jusqu’en 1983 seulement, pour s’établir un temps au Waldhaus. Je demanderai plus tard au concierge de me citer quelques personnalités venues récemment ou présentes en ce moment, mais il opposera un silence réprobateur à une question aussi indiscrète…
Il est tard donc temps, après avoir enfilé une élégante veste, de descendre diner dans la grandissime salle à manger. On y accède par le truchement de Signor Nana, maître d’hôtel d’agile petite taille enfracqué de noir, qui guide adroitement le débutant dans cette cathédrale du sain manger, au travers d’un labyrinthe de tables garnies de blanc et d’argent, jusqu’à celle qui lui a été réservée, avec un mélange bien dosé d’affectueuse obligeance et d’indulgente chaleur qui vous fait sentir comme à la maison, malgré le brouhaha de qualité où s’entremêlent tant de langues (nous avons peu de chinois avait déclaré toutefois le concierge) et patois helvétiques dont le romanche, qui a pourtant statut de langue officielle ici dans le canton des Grisons, bien qu’à peine soixante mille personnes sachent encore le parler… Sur la table voisine un quinquagénaire bronzé et grisonnant, barbiche, lunettes d’or dix-huit carats posées sur un nez busqué, chemise bien repassée, feuillette une pile de livres en allemand. Il est salué avec déférence par qui passe à proximité, et Monsieur Nana m’expliquera plus tard, quoiqu’avec réticence, qu’il s’agit d’une personnalité éminente de la télévision germanique. Monsieur Patrick de la cinquième génération fait le tour des tables, un mot de sympathie pour chacun, dans une des cinq langues qu’il maitrise. Cet exercice qui pourrait à d’aucuns apparaitre fastidieux « renforce au contraire cette relation spéciale que le management héréditaire maintient depuis des lustres avec sa clientèle, qui au fil des ans s’intègre à notre famille » explique-t-il après m’avoir fait remarquer, sèchement, que le téléphone portable était banni de toute main dans la salle à manger, ainsi que cela est indiqué dans notre règlement…même pour consulter votre courrier…
- Musique au bar du Waldhaus en soirée.
- Tournesols au salon.
Après le prolixe menu des demi-pensionnaires en trois services, agrémenté d’un verre de Petite-Arvine importée du Valais, des notes de musique atténuées me parviennent, je me dirige donc vers le bar où officie un trio jazzy de musiciens d’âge mûr en costumes sombres.
Une première nuit achevée sans autre bruit qu’un chuintement d’air au travers des fenêtres ouvertes me mènera à nouveau vers la salle à manger, qui s’est ouverte pour la cérémonie du frühstuck à un nombre considérable de buffets, cornes d’abondance qui débordent de tous les mets imaginables et rendent problématique le choix d’un frugal et rapide petit-déjeuner, avant d’affronter la montagne en chaussures de marche… la clientèle élégante ne se précipite pas vers les buffets en bousculant les hésitants, face aux fontaines de jus de fruits et légumes, aux piles de salades, aux plats de saumon et aux treize sortes de charcuteries pur porc, aux collines de croissants, aux montagnes de fruits parsemés de graines ou échafaudages de pains multi-céréales et autres gâteries ; les enfants sont beaux et vivants, jamais insupportables, les femmes même âgées respirent santé et joie de vivre, les hommes fatigués et burinés par une vie active consacrée à l’art, au multi-business comme aux acrobaties financières s’assoient avec la sérénité de ceux qui se savent accomplir un destin d’envergure, et suis-je amené à constater, la maladie, le découragement et la décrépitude semblent avoir épargné la clientèle du Waldhaus.
Pour seul journal, le lecteur ne dispose aux repas que de l’austère Neue Zürcher Zeitung en haut-allemand, mais des journaux magazines et livres en français attendent dans la bibliothèque, très typée « british-cosy »
M’étant levé trop tard j’ai raté l’entretien que devait m’accorder l’affable co-directeur senior Mr Urs, quatrième génération directoriale, oncle de Mr Patrick de la cinquième (génération), lequel avait précisé la veille que ce vénérable tonton, véritable encyclopédie hôtelière , était susceptible de répondre à toutes les questions et même de fournir des réponses à celles qui n’auraient pas été formulées notamment pour ce qui concerne les festivités liées à la célébration du cent-onzième anniversaire de la création de l’hôtel…
- Dans la rélécabine qui monte au glacier de Corvatch.
- Vue et café au sommet de la télécabine de Corvatch.
- Vue depuis Furtstellas.
- Trekking le long d’un petit lac de montagne.
À défaut, je rencontre une jeune femme très mince très halée et très alerte, Cécile est la guide qui accompagne les volontaires pour une excursion de trois heures. Muni de bâtons de marche prêtés par le concierge, je m’apprête à rejoindre les trois dames d’âge mûr dont une allemande et deux françaises qui attendent l’arme au pied lorsque je croise, assis sur un majestueux fauteuil d’inspiration médiévale en bois noir, le philosophe et académicien Alain Finkielkraut, enfin dévoilée une de ces personnalités dont la direction veut coûte que coûte préserver l’anonymat, je le salue d’un discret « bonjour monsieur » auquel il répond d’un acquiescement de tête et me ravisant je fais un pas en arrière, lui dit «pardon, bonjour maître », ils proteste « Non, ne m’appelez pas maître », ce à quoi je lui réponds … « Mais vous êtes si magistral sur ce fauteuil qui ressemble à un trône !», il se lève en grimaçant regarde le fauteuil et déclare « Certes, mais je m’y suis assis par nécessité à la suite d’un violent accès de sciatique ». Je lui dis souhaiter que les mânes de feu Nietzsche, qui fut à Sils un habitué, puissent lui venir confraternellement à l’aide.
Le groupe des dames marcheuses et moi partons vers le téléphérique de Furtschellas première étape de notre excursion, qui nous fera depuis la gare d’arrivée et sous un soleil insolent gravir des chemins rocailleux, tourner autour de lacs de différentes tailles où quelques excursionnistes ont mis à tremper leurs pieds fatigués, contourner rochers ou éboulis et sympathiser enfin avec des troupeaux de vaches qui ruminent à l’alpage…
À 17 heures, je m’enfonce par un escalier vers le centre de la terre et le Waldhaus-CRF ou centre de remise en forme, où la plantureuse et grassouillette Robertina, citoyenne lithuanienne parlant russe, anglais, allemand et italien entreprend pendant une heure de masser mon corps fatigué avec un acharnement particulier envers les pieds, quelques traversées de piscine et pour clore cette journée un sauna à la mode germanique, c’est-à-dire en abandonnant tout sous-vêtement ou maillot.
D’un sommet à l’autre, samedi verra malgré une pluie rafraichissante la découverte des deux téléphériques qui mènent a 3303 m d’altitude au glacier de Corvatch, Haut-lieu du ski alpin en hiver. Le bistrot panoramique, secoué par un vent violent, offre jusqu’à Saint-Moritz une somptueuse vue sur la vallée de l’Engadine en contrebas. Au retour, obligatoire pèlerinage à l’émouvante et modeste chambre de Friedrich Nietzsche, soigneusement maintenue en état avec son parquet de pin mal dégrossi et son ameublement fruste. Le philosophe qui enseignait à Bâle venait passer des étés studieux et récréatifs dans ce minuscule logis loué à un épicier, lequel avait installé son négoce dans ce bâtiment, devenu par la suite fondation et petit musée. On y célèbre le culte du souvenir à la mémoire du grand homme, au travers d’expositions et de parcours didactiques, dont on pourra retenir que Marcel Proust en visite à Sils-Maria faisait de ce village une description idyllique et romantique rare chez ce persifleur…
Le train du bon air
- Le Glacier Express de Saint Moritz à Zermatt.
Pour se rendre de Saint-Moritz à Zermatt, aucune hésitation n’est requise sur le choix du transporteur : ce sera le Glacier Express dont chacun sait que son train rouge pompier à toit vitré pour surveiller les sommets, ses voies ferrées, ses 291 ouvrages d’art et les paysages qui L’entoure, font partie du patrimoine officiel de l’humanité, dixit l’Unesco! À une moyenne de 36 km par heure sur une distance de 291 km, une journée de huit heures sera nécessaire, coupée par un déjeuner servi à la place, pour découvrir ce foisonnement de panoramas où sommets enneigés le disputent à d’obscures gorges, dont le Rhin, déjà lui, qui y bouillonne d’impatience, villages isolés de chalets façon coucou suisse, pâturages bien rasés par de placides et curieuses vaches, éboulis interminables, pics agressifs, forêts de résineux sans début ni fin, tunnels où le train pénètre subitement dans le froid après avoir franchi des ponts jetés au sommet de gigantesques piles de pierres, cimentées à la main…à l’aune de ces gravures anciennes qui délivrent une ambigüe impression de sérénité face à la grandeur de la création, mélangée à la terreur que peut inspirer le chaos de ces paysages ravagés et torturés par les puissances chthoniennes… Voyager dans le Glacier Express, c’est aussi rendre un hommage posthume aux hommes de cette ingénierie de montagne qui a su créer dès la fin du XIXe siècle, une voie de communication aussi sophistiquée … franchir dans un environnement sauvage et souvent désertique tant d’obstacles que le bon sens aurait voulu infranchissables… Une dénivellation totale de 2500 m, franchie pour les plus importantes ou moyen d’une locomotive qui s’appuie sur une troisième voie centrale à crémaillère, La plus spectaculaire restant le passage du col d’Oberalp à 2033m depuis la gare de Chur située à 580m… une voie ferrée toujours en pente et rarement droite qui escalade les montagnes et les descend, qui longe des gorges, emprunte des ponts pentus et courbes, des tunnels qui vont parfois jusqu’à être circulaires …Les Chinois ne s’y sont pas trompés, qui remplissent deux bons wagons de voyageurs-organisés et se disputent les fenêtres pour photographier en évitant les reflets sur les glaces…
Zermatt, le Cervin, l’Hôtel Cervo et l’incontournable Cornergrat
Au terminus de ce train des glaciers, Zermatt, désigné par certains experts comme « perle du Valais », une voiturette électrique (l’automobile y est proscrite !) transporte bagages et personnes de la gare à l’hôtel Cervo, établissement réputé pour son confort, son aménagement contemporain et sa situation au-dessus du village, face au célébrissime Cervin, montagne granitique toute en pointe, aiguisée comme une dent de requin géant, parfois désigné sous le sobriquet germanique de Matterhorn.
Dans le petit salon on remplit le questionnaire d’intronisation un verre de prosecco à la main et après deux plaisanteries amicales sur les dernières facéties de l’inénarrable Président-Trump, on est en mesure de prendre le repos rendu nécessaire par un si long voyage, dans l’excellente chambre 3.03, presque une suite, qui se prolonge par une terrasse privative soigneusement orientée vers l’inexorable Cervin. Un appartement bien conçu jusque dans ses moindres détails et qui sait exprimer une vision élégante et chaleureuse du loisir, à la mesure de ce qu’est en droit d’attendre pour son juste prix le voyageur exigeant mais fortuné. Chacun des chalets qui constituent cet établissement n’abrite que six chambres bien-designées, ainsi qu’au rez-de-chaussée un lieu commun récréatif avec sauna, hammam, jacuzzi,… mais il faut savoir s’arracher à la quiétude indolente que suscite ce lieu pour rendre hommage au Dieu de Zermatt, l’inévitable Cervin, dont nombre d’adorateurs venus de tous les pays périrent pour avoir tenté de lui mettre le pied sur la tête, et dont certaines de leurs tombes à l’ombre de l’église sont orientées vers leur assassin.
Pour mieux le jauger, il est recommandé de prendre le petit train à crémaillère qui monte en direction du Mont Rose à l’assaut du Cornergrat, à une altitude de 3089 m et après un parcours de 9 km qui réserve bien des émotions ! Cet étonnant ouvrage qui fait fi de l’hostilité naturelle des éléments et a été édifié il y a plus de cent-vingt ans, transporte été comme hiver skieurs marcheurs alpinistes ou vététistes et offre à l’arrivée un panorama exceptionnel, sur le Cervin omniprésent bien sur mais aussi sur le prodigieux travail accompli par la nature qui a crée ici plusieurs sommets tourmentés dépassant 4000 m, d’innombrables glaciers dont certains en lente voie de disparition. Depuis la terrasse on peut scruter le Cervin en avalant des frites de qualité dont la seule vue ou l’odeur font accourir (avec leurs petites ailes) quantité de choucas, ces petits corvidés facétieux des hauteurs, en réalité des « chocards à bec jaune » qui se damneraient pour en absorber de grandes quantités et dont les plus habiles arrivent à les saisir en vol si on les jette en l’air…
- Détail de la crémaillère.
- Le village de Zermatt au pied du Mont Cervin.
- Le train à crémaillére du Gornergrat grimpe jusqu’à 3089 m.
- Les choucas au sommet du Gornergrat.
Autre dispositif sur rails à crémaillère, le funiculaire souterrain de la Sunegga a été creusé dans la montagne à l’image des marmottes, pour amener à bon port sur le Rothorn les amateurs de …marmottes, lesquelles prolifèrent, en été seulement, bien alimentées en cacahuètes et biscuits industriels par les touristes, dont un grand nombre de Chinois, qu’on reconnait à leur propension à se photographier frénétiquement avec leurs téléphones. En ville, ou plutôt dans le village et plus précisément encore dans la grande rue centrale qui irrigue l’imposant tissu commercial de souvenirs chaussures ou montres, rue réservée au piétinement et dans laquelle se croisent se saluent se toisent et se bousculent des bataillons cosmopolites de touristes parmi lesquels les Asiatiques sont majoritaires et les Chinois encore plus… Par quel mystère l’Asie en surchauffe expédie-t-elle tant de visiteurs et d’argent dans ce village alpin isolé, devenu pour ce continent enrichi mythe touristique indispensable à la connaissance du monde ?
Au dernier matin, après un ultime coup d’œil au Cervin depuis la terrasse du Cervo dévolue à une cérémonie de petit-déjeuner d’anthologie, il faut quitter Zermatt, reprendre les trains et partir pour le Valais romand, à Evolène ou on parle français et un avatar du provencal…
PRATIQUE
3 nuits en chambre simple pour CHF 1111, en chambre double pour CHF 1908
Hotel Waldhaus (Swiss historic hotels)
Tél. 41 (0)81 838 51 00



Y ALLER
TGV Lyria Paris-Gare de Lyon – Zurich
Jusqu’à 5 A/R quotidiens/4 h 03
226€ l’aller simple en BUSINESS 1ère, jusqu’à 5 allers retours quotidiens, 4h03 de temps de parcours.
Ce prix comprend : le repas avec un repas (à la place et à l’assiette), un menu signature signé par le chef étoilé Michel Roth, la presse internationale, un accès au salon SNCF Grand Voyageur à Paris Gare de Lyon)
Tous les jours sauf le samedi
Zurich – St Moritz (via Coire)
Acheter le Swiss Travel Pass :
Il permet une circulation illimitée, en train, en bus ou en bateau ; la libre circulation sur la plupart des trains panoramiques ; les transports publics dans plus de 90 villes. L’accès gratuit à plus de 500 musées.
Pass du Waldhaus : dès la 2ème nuit,
– utilisation gratuite, en été et en automne, de toutes les remontées mécaniques et des lignes de bus de la Haute-Engadine ainsi que des bus postaux jusqu’à Soglio et Chiavenna et des chemins de fer rhétiques jusqu’au col de la Bernina et Alp Grüm.
Descentes en ski et en snowboard : dès décembre !