PARIS / Le 123 SA�bastopol fait son cinA�ma

C’est nouveau, cela vient d’ouvrir A� Paris, un spectaculaire 4 A�toiles sur le « SA�basto », tout entier dA�diA� au cinA�ma. Une mise en scA?ne de l’architecte Philippe Maidenberg.

Jean-Paul Belmondo, Claude Lelouch,, AgnA?s Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Danielle Thompson, Elsa Zylberstein, Ennio Morricone, chacun a son A�tage dA�diA� dans ce nouveau 123 SA�bastopol des frA?res Cachan, fondateurs du groupe Astotel oA? l’on trouve aussi l’hA?tel Joyce dans le 9A?me arrondissement et le 123 Champs-ElysA�es au 123 rue du Faubourg St-HonorA�.

Plus qu’une simple rA�fA�rence A� des stars et personnalitA�s du cinA�ma franA�ais et au maestro du western spaghetti, une inspiration nourrie du temps consacrA� A� l’architecte par ces artistes.
Est-ce beau ? Pas forcA�ment. Mais ce n’A�tait pas non plus le propos. C’est en revanche un hymne sans condition au 7A?me art, une oeuvre de fanqui s’affiche dA?s le lobby aux allures de hall de salle de cinA�ma avec sa machine A� pop corn et ses A�crans diffusant des extraits de films.

PremiA?re participation des artistes : des moulages de leurs mains sont accrochA�s sur le mur du porche de la deuxiA?me entrA�e. Belmondo, lui, a eu l’humour de faire mouler son poing.

Dans la cour intA�rieure, une spectaculaire verriA?re, des tables miroir, des fauteuils « The Director » crA�A�s par l’architecte en hommage A� Claude Lelouch, une grande enseigne « Action »… face A� l’escalier qui descend vers les salles de projection, de fitness et de rA�unions.

Le bar finit sur une terrasse avec vue sur un spectaculaire immeuble voisin repeint en jaune avec les portraits des artistes du 123 SA�bastopol peints au pochoir ! Pas de hasard: c’est une idA�e de Serge Cachan qui a su convaincre ces voisins de se prA?ter au jeu.

Au sixiA?me A�tage dA�diA� A� Jean-Paul Belmondo, le bois version brute, des tA?tes de lit faA�on espalier, punching-ball, sac de boxe…rappellent la personnalitA� de l’acteur grand amateur de boxe entre autre.

L’A�tage de la scA�nariste et rA�alisatrice DaniA?le Thompson a droit A� des couleurs vives et du bois clair. Les chaises proviennent du dA�cor de son dernier film.

Pour chacun des artistes choisis, l’architecte Philippe Maidenberg a semA� des dA�tails, choisis des matA�riaux, des couleurs, crA�A� des meubles en rA�sonance avec leurs personnalitA�s.

On ne sera donc pas A�tonnA� de voir du gris et du rose, des barres de danse, de la fourrure et des miroirs vA�nitiens A� l’A�tage Elsa Zylberstein ou un bureau en forme de piano droit et des chevets en forme de caisse claire de batterie dans les chambres de l’A�tage Ennio Morricone oA? s’affiche aussi une partition manuscrite originale envoyA�e par le compositeur comme contribution au concept de l’hA?tel.

L’hommage se poursuit au bar oA? le barmaid Mei Ho propose une carte de cocktails signatures, Plein Soleil, Black Swan, Kill Bill, Night Hunter, Le Parfum… Les cinA�philes auront reconnus les titres de films cA�lA?bres.
Brunch le dimanche A� partir de 11 h 30.

Au sous-sol, sur deux niveaux, une salle de projection « GA�rard Oury » de 20 places peut A?tre privatisA�e. Dessous, une salle sport et fitness avec notamment une salle d’escrime. La grande salle de rA�union en bA�ton blanc et parquet de frA?ne blanchi bA�nA�ficie de la lumiA?re naturelle par un puits de lumiA?re.

Il vaut sans doute mieux A?tre fan de cinA�ma pour vraiment apprA�cier, mais on ne saurait nier que cette profusion de dA�tails significatifs, cette dA�bauche de signes d’admiration, cette plA�thore d’hommages en impose.

Et globalement, tout est bien fait avec des A�quipements au top: climatisation, wifi gratuit, machines A� espresso… dans les chambres supA�rieures et deluxe qui par ailleurs ne sont pas donnA�es. De 340 A� 610 a�� la nuit. C’est un 4 A�toiles et on est A� Paris, plutA?t dans le centre mA?me si le SA�basto n’est pas le boulevard le plus chic de la capitale.

Site Internet
Le 123 SA�bastopol 123 boulevard de SA�bastopol Paris

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