
C’est l’histoire d’un territoire, qui na��offrait rien A� ses habitants bA�douins hormis du sable et quelques palmiers dattiers, et sa��est rA�vA�lA� A?tre juchA� sur une gigantesque citerne da��or liquide, le pA�trole.
Lequel, dans une frA�nA�sie qui confine parfois A� la gabegie finance dA�sormais tous les biens et services imaginables. Visite da��une folie-loterie de la Fortune indispensable A� une meilleure connaissance de notre monde.
Texte et Photos Sylvain Grandadam
Il est notoire que chaque pays a besoin da��Histoire et que la��Histoire se nourrit de grands hommes. Et si la��Histoire de la��UAE (United Arab Emirates) ou Emirats Arabes Unis du Golfe Persique existe, quoique depuis quarante ans seulement, ca��est grA?ce au Grand Homme da��Abou Dhabi, CheikhZayed ben Sultan Al Nahyane, initiateur de cette fA�dA�ration.En 1971 et pour leur donner quelque crA�dibilitA�, ce reprA�sentant de la��omnipotente famille Al Nahayne put rA�unir sous un gouvernement central sept petites monarchies du dA�sert (1) entre lesquelles na��existent plus de frontiA?res.
En 233 pages la��auteur nA� en 1948 raconte comment A�levA� dans le dA�nuement matA�riel et solaire, sans assistance mA�dicale et administrative, il a A�tA� tA�moin et acteur du formidable dA�veloppement de cette contrA�e dA�shA�ritA�e ou les rares activitA�s consistaient A� A�lever des chameaux et rA�colter des dattes dans les oasis ou des huitres perliA?res dans les eaux troubles du golfe persique.
Avec une certaine bonhommie il explique comment en deux gA�nA�rations une population qui luttait pour sa survie a pu sa��accommoder du plus grand luxe imaginable, routes, voitures, maisons, immeubles, bureaux, montres, bijoux, parfums, boutiques, centres commerciaux, pistes de ski, mA�tros, aA�roports, avions, musA�es, galeries da��art, fauteuils Louis XV dorA�s.
Menant une vie da��oA? sont absentes la��inquiA�tude du lendemain et du surlendemain, hormis celles qui naissent des hA�sitations du climat et des interrogations mA�taphysiques qui sont susceptibles de sa��attaquer mA?me aux mieux nantis, les A�miratis la tA?te coiffA�e de la��obligatoire otra, blanc, enveloppA�s de la gandourah, blanche, et le menton ceint da��une barbe courte, vaquent A� des occupations qui ne sont plus qua��urbaines et climatisA�es.
Les femmes sont habillA�es et voilA�es de noir. Mais sur les huit millions da��habitants, les autochtones disparaissent souvent dans la��anonymat des foules, puisque quatre-vingt dix pour cent de cette population, non compris les bataillons touristiques, est formA� da��A�trangers venus participer A� la��explosion A�conomique, mais qui occupent surtout des postes modestes liA�s A� la construction ou A� la��entretien des maisons voire A� la surveillance des enfants, dans des conditions trop souvent dA�noncA�es par de nombreuses organisations non gouvernementales.
Pourtant un emirati dispose en sus des revenus suscitA�s par son activitA�, de subsides considA�rables, supA�rieurs A� la��A�quivalent de cinq mille euros en sus de la gratuitA� de tous les services tels que santA� A�ducationa��En guise de cadeau de mariage la��A�tat offre un logement aux jeunes mariA�s !
On ne parle ici en dehors des heures de priA?re qua��A� voix basse et en se fA�licitant de pouvoir visiter et photographier un monument aussi grandiose qui montre ainsi, avec le plus profond dA�dain de la��argent facile, la reconnaissance da��un peuple envers Celui qui les a couvert de ses bienfaits.
Plus innovants en matiA?re da��architecture, les maquettes des futurs musA�es da��Abou Dhabi se dA�couvrent dans un parcours intitulA� une A� IdA�e de MusA�e A� A� proximitA� des chantiers, celui du futur Guggenheim du A� la��inA�vitable architecte canadien Franck Gehry et celui du A� Louvre A� bis du A� la��incontournable et franA�ais Jean Nouvel.
A� La��idA�e A� de ce dernier est suffisamment avancA�e pour que les 130 A�uvres da��art que cette sociA�tA� a dA�jA� achetA�es pour constituer un fond dont le libellA� A� Louvre A� constitue une des valeurs, soient exposA�es ici avant da��A?tre hA�bergA�es par le futur A�tablissement en construction, lequel comptera en qualitA� de A� partenaires A� onze autres grands musA�es.
Pour faire face A� un afflux considA�rable de visiteurs curieux de dA�couvrir ces Mille et une nuits contemporaines, de trA?s nombreux hA?tels rA�pondent A� tous les niveaux possibles du luxe, depuis le A� basique A� jusqua��au royal voire la��impA�rial.
La��Anantara da��Abou Dhabi a A�tA� ainsi conA�u pour sa��adapter A� tous les dA�sirs de modernitA� raisonnable et de confort du voyageur en A�mirats, accueilli dA�s le porche de vA�hicules i
taliens tels que Ferrari ou Maserati en attente de leurs chauffeurs et dans le hall par des plateaux ouvragA�s couverts da��habiles pyramides de dattes, rappel de la richesse des oasis avant le pA�trole, flanquA�es da��une cafetiA?re islamique de cuivre emmanchA�e da��un long bec de rapace siA�geant dans un parterre de tasses minuscules, signes de politesse et de bienvenue des bA�douins. Lieu supposA� de rendez vous da��affaires entre autochtones males arborant le mA?me uniforme, on peut en A�tA� y voir glisser ces silhouettes blanches, gandourah et voile de tA?te, cerclA� da��une serre-tA?te noir.
La��hA?tel ouvre sur un canal qui borde une lagune A� mangroves, ces arbustes formA�s de racines aA�riennes qui prolifA?rent dans la��eau saumA?tre. Tout concoure ici A� crA�er une atmosphA?re sA�curisante de confort naturel, exotique et rassurant, jusqua��aux dA�tails des chambres et aux menus du vaste restaurant, ses plats colorA�s et sapides sortis de la��imagination de chefs polyglottes issus de partout sauf du dA�sert colonisA� par la climatisation, leur gA�nA�ral, Mr Walid, A�tant libanais donc francophone et disert.

Parmi les iles qui servirent de repaire aux pA�cheurs de perles et dont notre Georges Bizet a rendu A�ternelle la complainte da��un certain Nadir da��opA�ra, il en est une qui est vaste et verdoyante quoique appelA�e Desert Island.
Fantaisie de la��inA�vitable et feu Sheikh Zayed dont les talents da��amA�nageur peuvent faire lA�gende, cet A�le a reA�u en peuplement forcA� des escadrons da��antilopes du dA�sert A� cornes vrillA�es dont la descendance plA�thorique a conduit a A�riger un atelier de confectionnement de pA?tA�s halal dont les locaux sont friands et aussi A� importer des guA�pards qui ont ainsi garde manger ouvert et que les touristes peuvent photographier en toute sA�curitA� A� la��abri de camions passepartout conduits par de charmants jeunes gens sud-africains de complexion blanche.
Le sheikh Zayed, fidA?le aux traditions bA�douines da��hospitalitA� y avait fait A�difier une grande maison pour ses hA?tes de marques, A� proximitA� da��une plage de catalogue, bA?timent repris et transformA� par la mA?me sociA�tA� Anantara qui en a fait un hA?tel de type A� resort A� selon la terminologie anglo-saxonne lequel ajoute donc au confort habituel toutes les formes connues pour les agrA�ments de la mer et des loisirs y affA�rent (plongA�e sous marines avec des moniteurs sud- africains blancs quoique bronzA�s A� souhait et peu tatouA�s , A�quitation avec de piaffants chevaux arabes, vingt type de massages roboratifs ou lA�nifiants, boules provenA�ales, excursions etc).
On accA?de A� Desert Island par avion ou par bateau. En cas de retour par bateau, prA�voir deux heures de route rectiligne et surchauffA�e pour rejoindre la ville.
Au contraire de son richissime voisin et quasi propriA�tA� de la famille Al Makhtoum, DubaA? recA�lait peu de pA�trole sous ses sables. La��A�mirat dA�pensier dA�pend dA�sormais des largesses financiA?res da��Abou Dhabi, auquel on accA?de sans frontiA?re, de la gA�nA�rositA� de sa famille rA�gnante, la toute puissante dynastie Khalifa, et surtout de son A�tonnante aptitude A� crA�er des A�vA�nements et des constructions considA�rables, destinA�s A� A�tonner et conforter son rA?le nouveau et hybride de Singapour du dA�sert et de Mecque du tourisme international ou viennent communier dans la��amour de la��innovation les nantis branchA�s.
Sans oublier la plus haute piste de ski artificielle avec tA�lA�siA?ge, location da��A�quipements et neige A� gogo obtenue aprA?s dA�salinisation da��eau de mera�� On peut y voir des mA?res de famille voilA�es et masquA�es de noir trA�bucher et choir dans la neige en tentant da��imiter des enfants qui ont intA�grA� sans A�tats da��A?me les nA�cessitA�s culturelles de la vie des riches occidentaux qui frA�quentent le froida��
Ici A� DubaA? comme A� Abou Dhabi on est riche sans chercher A� le devenir, la��Etat est forcA� A� la dA�pense continuelle pour A�viter de pA�rir asphyxiA� sous ces dA�bordements de devises ! La��utilisation de cette manne conduit A� des dA�rives stylistiques du goA�t, ainsi la kolossale rA�sidence de la��A�mir de DubaA? A� cA?tA� de laquelle Versailles ne peut susciter que grande pitiA�, autant pour la munificence des dA�cors que pour le mobiliera��RA�surgence surrA�aliste ou mirage, une sorte de style hypertrophiA� et dA�lirant des critA?res du bon gout classique en Europe a ainsi vu le jour dans les sables, en parallA?le aux innovations architecturales des meilleurs crA�ateurs du mondea��
Pour ne pas A?tre en reste avec son cousin, le cheikh Hamad Bin Hamdan Al Ahyan, 63 ans, membre de la famille royale da��Abu Dhabi, et maitre da��une fortune de 22 milliards de dollars, a inscrit son prA�nom, Hamad, en lettres da��un kilomA?tre sur une plage de son A�le privA�e, afin de sa��assurer une notoriA�tA� interplanA�taire et perceptible depuis la��espace.
(1) Abou Dhabi, DubaA?, d’Ajman, Charjah, FujaA?rah, Ras el KhaA?mah et Oumm al QaA?waA?n. SollicitA�s, Qatar, Bahrein et Koweit dA�clinA?rent la��offre et prirent leur indA�pendance.
(2) Editeur Gulf Book Centre A� DubaA?
Hotels Anantara
Aller A� DubaA?
Nous avons choisi de voyager vers les A�mirats avec Pegasus, compagnie A� low cost A� turque au dA�veloppement foudroyant qui A� dA�faut da��utiliser les chevaux ailA�s et volants de la mythologie grecque nous emmA?ne dans des avions qui sentent encore le neuf, sous la houlette da��un personnel jeune et polyglotte , pour un prix si A�tonnamment bas qua��il permet ainsi aux voyageurs de disposer de davantage da��argent de poche face aux tentations et sollicitations marchandes si pressantes des A�mirats.
Les vols se font avec escale A� Istanbul dans les deux sens, on peut commander A� la rA�servation un plateau de repas en vol, A�conomique et de qualitA�
Site de rA�sa
Tel: 01.70.70.07.37
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5 vols hebdo
PARIS-DUBAI (14h10-04h05)
DUBAI-PARIS (05h05-13h20)
3 vols hebdo
LYON/ST ETIENNE-DUBAI (14h05-04h05)
DUBAI-LYON/ST ETIENNE (05h05-13h25)
4 vols hebdo
MARSEILLE-DUBAI (14h45-05h05)
DUBAI-MARSEILLE (05h05-14h05)
Tarif A� partir de 350 A/R TTC.
Bagages inclus: 23kg en soute + 8kg A� main
VIP Lounge lors de la��escale dA?s 15a�� par personne, tout compris.


