Le Périgord est une terre de belles pierres, belles maisons, belles fermes, beaux châteaux, un pilier aussi de la gastronomie à la française, truffes, foie gras, fraises, vins, bref des tas de bonnes raisons pour aller s’y poser un week-end, voir même une semaine. On a une très belle adresse pour cela, si en plus vous êtes comme ses propriétaires amoureux des chevaux: le Domaine de La Valette aux confins des Périgord noir et pourpre.
Ouvert l’été dernier, le Domaine de La Valette, 80 ha de forêts, de prés et de bâtiments du XVIIème siècle dans le Périgord, au nord-est de Bergerac, ce fut d’abord il y a neuf ans le coup de foudre de Fabienne et Arnaud Bourgeois, de retour en France après une vie professionnelle qui le vit à 35 ans, avec d’autres cadres dirigeants, avoir l’opportunité de racheter la filiale « Santé animale » de Sanofi pour en faire en 20 ans l’un des leaders mondiaux sous le nom de Cava. Détail biographique qui explique la capacité financière à réaliser ce rêve d’enfant: » avoir la ferme » qu’il dessinait à huit ans, et, tout aussi important pour lui qui est vétérinaire, à avoir ses animaux avec le projet de participer à la défense des races domestiques en voie de disparition. Et il y a bien une ferme au Domaine de La Valette, une ferme Conservatoire, vraie ferme d’élevage d’animaux, des poules gasconnes, des vaches, veaux et boeufs bazadais, des ânes du Cotentin et des chevaux de Mérens. Il a fallu 8 ans aux Bourgeois, entre la date d’achat du domaine et leur installation en 2014 pour achever les travaux de restauration et de transformation en maisons d’hôtes des bâtisses du domaine. Fabienne Bourgeois, de formation hôtelière, est l’âme de cette transformation conduite avec notamment la décoratrice Corinne Dantou et l’architecte bordelais Philippe Ducos. Ce sont comme on le voit de très belles restaurations respectueuses de l’esprit d’origine de ces bâtisses du XVIIème siècle avec leurs appareillages de pierres et leurs toitures de tuiles plates.On y est à la campagne, non sans quelques détails chics, comme les cheminées d’époque, les poutres apparentes, voir les machines Nespresso à la demande, et évidemment des équipements contemporains en cuisine et dans les salles de bains.
Ces maisons indépendantes pour trois d’entre elles, et mitoyennes par deux pour les trois autres, se louent à la semaine, 7 nuits minimum en haute saison et pour 3 nuits minimum le reste de l’année. De 1050 à 2100 € la semaine en haute saison, ce dernier prix pour la maison qui peut accueillir de 2 à 6 personnes.
Belle piscine chauffée et, dans les écuries, les 5 chevaux, Mérens des Pyrénées et Lusitaniens, sont mis gracieusement à la disposition des cavaliers. Il est aussi permis de venir avec le sien.
Promenades et pique-niques en calèche font partie des possibilités de même que des balades en compagnie de Quenotte, Emaye, ou Fluor, les ânes de la maison.
Magnifique adresse en Périgord, le Domaine de La Valette a aussi une âme rurale militante. Arnaud Bourgeois s’y est clairement engagé pour une ruralité vivante et moderne, s’impliquant pour valoriser le patrimoine mais aussi les entreprises régionales, convaincu que les campagnes constituent un enjeu éthique et politique majeur pour l’avenir de nos sociétés. Il a également choisi d’investir dans le capital et le développement de plusieurs sociétés de la région détentrices de savoir-faire français exclusifs pour les accompagner.
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