Retour aux Seychelles, notre archipel favori de l’océan indien, pour un circuit différent, hors des passages traditionnels par Praslin et la Digue. Cap cette fois, pour la découverte d’une île corallienne à 400 km au sud-ouest de Mahé, Alphonse Island, spot de pêche à la mouche mondialement réputé, mais pas que…
le vol Paris-Mahé est long, plus de 11 h, mais c’est quand même mieux en vol direct, ce que propose à nouveau Air Seychelles. Sa business ne vaut pas celle de sa maison-mère Etihad, et encore moins celle d’Emirate qui va aussi à Mahé mais via un transit de plusieurs heures en pleine nuit assez épuisant à DubaÏ. La gentillesse du personnel de bord compense la relative indigence de la carte, surtout celle des vins et au final on arrive presque reposé après un vol de nuit, prêt à attaquer une première journée seychelloise.L’occasion de découvrir le nouvel hôtel d’Eden Island, l’Eden Bleu, parenthèse confortable, on y reviendra plus tars, avant d’attaquer la deuxième partie du voyage, 400 km de plus en avionnette 18 places, un Dornier 228, ceci précisé pour ceux qui s’y connaissent. Un siège étroit de chaque côté du couloir, la tête dans les épaules, deux turbopropulseurs, mais au final un vol sûr et moins bruyant que craint avec IDC, la Island Development Company.
Car cette fois-ci, notre visage des Seychelles ce sera principalement sa partie la plus sauvage, la plus proche de la nature originelle, celle qui est très peu habitée et très peu construite, ces îles plein sud, des atolls coralliens alors que les grandes îles autour de Mahé sont des rochers granitiques..
Cap sur Alphonse Island, en fait un triptyque de 3 îles coralliennes, Alphonse, St.François et Bijoutier, à 7° sud de l’équateur, à 400 km au sud-ouest de Mahé, presque à mi-chemin du nord de Madagascar. Une heure de vol au-dessus de l’océan indien tantôt bleu marine, tantôt émeraude, tantôt turquoise vu entre des nuages d’un blanc scintillant dans le soleil. Alphonse Island est la première terre visible, un triangle aux côtés arrondis posé dans son lagon. La piste bitumée est comme une plaie toute droite qui la traverse de part en part, de la pointe à la base. Je songe aux hydravions des Maldives et à la magie des amerrissages près d’un ponton dans le lagon. On est ici plus terre-à-terre, si j’ose dire. L’île a un passé de travail. On y a exploité une plantation de cocotiers jusqu’à ce que cela ne s’avère plus rentable dans les années 50.Le lodge de pêche date de 1999. L’équipe actuelle, des Sud-africains, jeunes, beaux, sportifs…et tous blancs, est là depuis 2012. Côté lodge, ce sont des bungalows alignés le long de la plage de la côte nord, 21 Beach Bungalows et 5 Beach Suites.
Ils ont été rénovés ces dernières années avec pas mal de style. Couleurs à la Farrow & Ball, vert olive, gris, blanc cassé. Excellente literie kingsize. Produits « L’Occitane » dans la salle de bains. Vu de France, ce n’est pas forcément le top du top, mais vu des Seychelles et d’Alphonse Island, des produits de bains français, cela ne manque pas de style.
On circule à vélos sur des pistes de sables à l’orée de la forêt de cocotiers qui occupe encore presque toute la surface de l’île et offre de beaux parcours ombragés pour les promeneurs ou les accros de course à pied.Dédiée aux pêcheurs à la mouche et super organisée pour cela avec toute une équipe de guides, presque tous eux aussi sud-africains, équipe de choc ultra-compétente de l’Alphonse Fishing Company, Alphonse Island est aussi un très beau spot de snorkelling et de plongée en bouteilles encadré par des moniteurs et monitrices très concernés par la préservation de l’environnement. Faune et flore du lagon sont réellement magnificents et à portée de masque. Coraux fabuleux, tortues de mer, raies mantas, poissons coralliens aux couleurs insensées, frissons de la rencontre avec un inoffensif requin de récif, inoffensif quoique quand même d’une taille conséquente, sont ici l’ordinaire d’un site préservé par les équipes d’ICS (Island Conservation Society) et de l’Alphonse Conservation Foundation. Les sorties en bateau vers St.François pour un pique-nique sur un banc de sable en plein océan, les pieds dans 50 cm d’eau à marée haute ou vers Bijoutier, autre banc de sable planté d’un bouquet de palmiers, sanctuaire de tortues de mer et d’oiseaux migrateurs, sont parmi les joyaux d’un séjour sur Alphonse Island. Sable d’un blanc aveuglant à la finesse de farine, bleu marine très dense de l’océan qui vire au turquoise sur les hauts fonds, des couleurs qu’on ne voit que sous ces latitudes, portées ici à leur paroxysme.
Et avant de piquer une tête ou de faire une petite sortie avec masque et tuba personne n’omet de débarrasser Bijoutier des déchets de plastique déposés par les marées.Quoi de mieux aux retour que de s’abandonner aux mains expertes d’Anneri, frêle mais incroyablement efficace, autre membre de charme du team sud-africain d’Alphonse Island. Elle officie à l’Azure spa provisoirement installé dans l’un des Beach bungalows, le N°8. Ce qui ne l’empêche pas d’être également de service le soir au bar et restaurant.
Chaudes soirées au bar-restaurant Le Lys, du nom d’un navire français qui fit escale ici en 1730 et dont le capitaine se prénommait Alphonse. Au son de la cloche vigoureusement secouée par l’impétrant suivi du vidage cul-sec d’un verre de rhum, les pêcheurs à la mouche reçoivent les badges témoins de prises remarquables de la journée. On ne verra jamais qu’en photos les poissons, tous plus magnifiques les uns que les autres, car ils sont remis à l’eau après l’affrontement victorieux. Ambiance contagieuse que Gordon Rankin, le manager general d’Alphonse Island et Devan van der Merwe, le big boss des guides de pêche, ont l’art de mettre en scène.
Le Chef Dubois, sud-africain lui aussi, maîtrise l’art du barbecue. Mérous grillés fabuleux, thons en aller-retour, et même un cochon de lait cuit 5 heures à la broche sur le sable face au lagon pour une soirée créole.
Un dernier salut à George, la plus agée et la plus imposante des tortues géantes de terre, des Aldabra, qu’ICS réimplante sur l’île, et c’est l’heure de fermer cette parenthèse de pure nature dans l’un de ces endroits exceptionnellement beaux de plus en plus rares dans le monde qui sont l’un des marqueurs des Seychelles.Cela dit, cette luxueuse simplicité a un prix, de l’ordre de 700 $ la nuit dans les Beach-bungalows, la semaine de 7 nuits étant facturée 5 600 $, vol Mahé-Alphonse Island et retour (700 $) inclus.
Quant à la pêche à la mouche, vu les guides, les bateaux et les sites, les prix à la journée sont assez extravagants, de l’ordre de 2 000 $ par bateau. Mais quel endroit unique !
QUELQUES UNS DES PLUS BEAUX POISSONS ATTRAPES DANS LES EAUX D’ALPHONSE CETTE SEMAINE D’OCTOBRE. PHOTOS AVANT D’ÊTRE RENDUS A L’OCEAN.
ALPHONSE ISLAND LODGE
NOTES DE STYLE
> Un site béni des dieux, simplicité, rusticité sophistiquée, plage vierge…: 10/10
> La rénovation des chalets en couleurs genre Farrow & Ball : 8/10
> Machine Nespresso et beau choix de capsules : 10/10
> Eclairage trop dur et trop blanc, que du spot halogène, pas de veilleuse-liseuse : 5/10
> La douche extérieure, dans les rondins et les flamboyants : 9/10
> L’équipe, manager et team de charme, dynamisme, sourires, ambiance… : 10/10
> Le pic-nic pieds dans l’eau sur un banc de sable au large : 10/10
> Le potager et la dégustation de jus de légumes par Latif : 8/10
> Super bande-son années 70 au restau-bar Le Lys, mais permanente, c’est trop !: 5/10
> La piscine, ni élégante, ni chic, bref moche, en forme de courge : 2/10
NOTE FINALE : 77/100
Qui aime beaucoup, châtie bien ! Un lieu magique qui pourrait être parfait.
UNE ETAPE DE TRANSIT PAR EDEN ISLAND
Eden Island, entre l’aéroport international et Victoria la capitale, est une sorte de verrue attrape pétrodollars. Une île artificielle « immobilière » qui est une insulte aux vraies et belles 115 îles, granitiques et coralliennes, qui forment l’archipel des Seychelles. Reconnaissons néanmoins que le tout nouvel hôtel Eden Bleu qui s’y est érigé, s’il est aussi hideux que le reste des édifices catastrophes du programme vu de l’extérieur, est plutôt réussi dans le genre hôtel d’affaires vu de l’intérieur. Sa proximité de l’aéroport en fait en outre une étape reposante avant de vite repartir vers de vraies îles après une nuit de vol international.
Il vient juste d’ouvrir. Une catégorie d’hôtels quasi inexistante aux Seychelles, les hôtels d’affaires, bien équipés en Business Center et salles de conférence. Il y a bien le Savoy sur Beau Vallon, assez récent lui aussi, mais tout le monde l’évoque d’un air entendu tant il fait tâche dans le paysage, massif et grossièrement dessiné sur cette côte ouest de Mahé. Mais en fait, rien de réellement prestigieux capable d’attirer des conférences et des incentives haut de gamme aux Seychelles. C’est, si nous avons bien compris, la mission de l’Eden Bleu.Il n’est pas mal aussi comme étape de transition pour qui vient de se taper 11 heures de vol et se prépare à continuer vers son Paradis final de sable blanc et de lagon turquoise.
75 Deluxe rooms de 35 m2, 12 Luxury suites de 45 m2 plus une Suite présidentielle de 170 m2 à 2500 € la nuit, toutes impeccablement connectées avec un excellent wifi, des iPads sur demande, des écrans plats de 42 inches et, détail indispensable en ce qui me concerne dans ce niveau d’hôtel, des machines Nespresso. Quoique seulement 4 capsules à disposition ce soit un peu chiche.
Superbe literie kingsize, déco élégante et très internationale, le côté vocation business de l’hôtel, et une audace quand même avec cette douche à l’italienne comme plantée au coeur de la chambre dans sa cage de verre. Les pudiques pourront l’occulter avec un rideau prévu à cet effet. Les autres pourront en jouer.
Restaurant de bonne facture avec une carte signée d’un Chef sud-africain réputé, Luke Dale Roberts. Le filet de Bourgeois sur risotto était parfait.
On prend son petit-déjeuner, fastueux comme il se doit dans ce genre d’hôtel, jus frais, oeufs à la demande… au Bourgeois Bar ou, mieux, à l’Empereur Terrace, au bord de la piscine face à la marina et aux yachts d’oligarques russes ou de fortunes du Golfe.
Côté Business, l’Eden Bleu a tout ce qu’il faut avec de grandes salles de conférence ( 113,5 m2 et 228,5 m2) qui peuvent être réunies en une seule et des Boardrooms, 4 de 10,4 m2 à 63,7 m2, toutes équipées du nec plus ultra en écrans LED, en projecteurs, en connectivité, en systèmes de son haute fidélité. On imagine bien des Incentives sympas avec quelques belles parties de pêche au gros en partant de la marina entre deux « dures » séances de travail. Pour l’anecdote, c’est là que les Emirats ont provisoirement installé leur ambassade, le temps que les travaux de la vraie soit terminés.
EDEN BLEU HOTEL
NOTES DE STYLE
> Ce site grotesque, une île artificielle dans un archipel d’îles somptueuses, et la médiocrité architecturale du bâtiment : 2/10
> En revanche, vu de l’intérieur, c’est nettement plus « élégant et chic » : 7/10
> Le détail audacieux de la douche en cage de verre dans les chambres : 8/10
> Mais ni peignoir, ni chaussons dans la chambre. 5 étoiles ? : 3/10
> Une machine Nespresso, mais un peu chiche en capsules (Jamais content !) : 9/10
> Un seul lavabo dans la 1ère catégorie de chambre, cela fait mesquin : 5/10
> Une piscine un peu tassée face à la marina : 5/10
> La qualité de la table, notamment ce filet de Bourgeois sur risotto… : 8/10
> Le personnel style Seychelles, souriant, toujours, efficient, pas toujours : 7/10
> Equipé haut de gamme pour le business : 9/10
NOTE FINALE : 63/100
Site InternetDommage qu’il soit un peu plombé par son site et son architecture extérieure, parce que vue de l’intérieur, l’excellence est là.
SUR BEAU VALLON, DEJEUNER FIN AU MERIDIEN FISHERMAN’COVE
Au nord-ouest de Mahé, l’immense plage de Beau Vallon le long de laquelle se succèdent quelques uns des premiers hôtels des Seychelles, construits dans les années de l’indépendance, en 1975 comme le Berjaya Beau Vallon bay Resort & Casino ou encore en 76 comme le Meridien Fisherman’s Cove. Un site pionnier du tourisme seychellois en plein renouvellement. Déjeuner au Meridien où un Chef français prépare un nouveau concept.
Le restau, c’est peut-être finalement le bon angle pour aborder le Meridien. Sa table gastronomique, Le Bourgeois, son nom pour encore quelques mois, prise en mains par un jeune Chef français, Benjamin Chatellard, un toulousain qui arrive tout droit de Polynésie, m’a fait une impression pleine d’étoiles. Déjà, le cadre, sur cette jetée qui s’avance dans l’océan. De l’exceptionnel. Et un menu d’une simplicité et d’une légèreté parfaite pour un déjeuner en plein air marin réalisé au cordeau.
Superbe assiette de marlin fumé et carpaccio de Bourgeois à la finesse de dentelle, suivi d’un thon à peine saisi en Tataki accompagné d’une délicate purée de potiron rôtie.
Très beaux produits, cuissons parfaites, dressages stylés. Le Chef a du talent. Et son tiramisu aux fruits de la passion était une tuerie. C’est dire que la table mérite qu’on s’y intéresse.
D’autant que sous son impulsion elle va encore évoluer avec un nouveau concept dès 2017. Le Bourgeois, qui est rappelons-le un fameux poisson des eaux seychelloises, va devenir le Paris-Seychelles avec une carte de plats français revisités Seychelles à la façon de Benjamin Chatellard. Il faudra revenir.
LE NOUVEAU CARANA BEACH, ELEGANT ET CHIC
Il vient d’ouvrir en mai dernier, inauguré par le ministre des transports et du tourisme, Saint Ange, et c’est une vraie belle nouvelle adresse sur Mahé, tout au nord de l’île capitale. Le Carana Beach, élégant boutique-hôtel de 40 chalets dont 12 avec petites piscines privées sur les terrasses, se déploie le long de la jolie plage du même nom quasiment privatisée.
Le site, au pied de la route en corniche de la pointe nord de Mahé a un petit côté crique bretonne. Une belle plage incurvée, pas trop grande, fermée à chaque extrémité par des rochers, sauf que les couleurs sont plus intenses, le sable est blanc, l’océan, d’abord turquoise devient bleu marine, les rochers, un peu jaunes et polis façon Seychelles, avec des courbes douces, et que la végétation à une vitalité tropicale que même les plus beaux massifs d’hortensias ne peuvent concurrencer. Les verts sont plus verts, les couleurs sont plus éclatantes, les odeurs plus prégnantes… Et puis ces îles qu’on voit au loin, ce sont Praslin et La Digue.
Carana Beach a toujours été cette jolie plage intime pour initiés. L’endroit idéal pour implanter un boutique-hôtel discret, raffiné, élégant et chic. C’est ce qu’a su faire la famille Mason, des Seychellois très entreprenants dans l’industrie touristique. Denis Island, l’île privée et le lodge dénué de toute ostentation luxueuse mais oh combien stylé et très protection de la nature, c’est eux. D’ailleurs, ils y habitent produisant notamment sur place une charcuterie bio très réputée. Tout comme l’Indian Ocean Lodge sur Praslin. Leur nom s’affiche partout à Mahé et Praslin, sur des centaines de mini-cars. Car Mason’s Travel, des guides, des comptoirs touristiques, des excursions, des catamarans… c’est aussi eux.
Le Carana Beach Hotel, c’est un univers blanc, rehaussé de gris, de quelques touches de turquoise et de bois naturel clair. La déco est signée maison. Dans la famille Mason, je demande la belle-fille. C’est elle. Elle a fait venir de Denis Island le bois des très belles têtes de lit des chalets. Son père est l’architecte sud-africain de ces constructions plutôt bien dessinées, ce qui n’est pas toujours le cas aux Seychelles. Le desk, le spa, le bar et la piscine collés à la plage, le restaurant gastronomique et sa terrasse, en surplomb, entre le rocher et l’océan, les 40 chalets. Chacun a sa terrasse et la vue sur l’océan. Ils font 45 m2, ce qui est plutôt grand. 65 m2 pour ceux avec piscine. Vastes et belles salles de bains avec un éclairage indirect mauve assez pop et finalement bien vu. Somptueuses douches à l’italienne. Les peignoirs sont très élégants et les tongs, une paire pour monsieur et une autre, plus petite, pour madame, sont de la meilleure facture avec leurs épaisses semelles et leurs attaches de tissus turquoises. Il se trouve juste que j’ai toujours refusé d’en porter aussi prétendument chic soient-elles. La machine Nespresso est bien là , le wifi fonctionne bien, l’écran plat est de belle taille, et la vue depuis la terrasse est, comme on dit, renversante. What else ?
Cyrille Carofano, le General Manager qui a relevé le challenge de cette nouvelle ouverture en mai dernier, est français. Il vient du Lémuria, à Praslin, le 1er véritable hôtel de luxe implanté dans l’archipel, avec son spectaculaire golf 18 trous, le seul aux Seychelles. Il a pourtant pris un Chef australien manifestement très à l’aise pour la carte de tapas et d’assiettes rapides du bar de bord de plage. Jolie carte aussi au restaurant gastronomique Lorizon, belle salle avec vue panoramique sur l’océan indien. la soupe de légumes au poulet était très fine. En revanche, le filet de poisson, de l’etelys, était manifestement trop cuit. Dessert classique et réussi: une crème brûlée présentée en bocal et sa glace vanille.
Au spa, les produits, à base d’huile de coco pressée à froid et décantée comme les meilleures huiles d’olive, viennent d’une ferme exploitée par des Français à Barbaron, au centre de Mahé.
Et le Chef se fournit en légumes et charcuteries bio à la ferme de Denis Island. Stylé et chic le Carana Beach.
CARANA BEACH HOTEL
NOTES DE STYLE
> L’intégration très réussie dans un site à son échelle : 9/10
> Belle surface de chambre et de terrasse : 8/10
> Une déco très stylée, genre Ile de Ré ou Saint Barth chic : 8/10
> Machine Nespresso dans la chambre, mon critère mortel : 10/10
> Super literie kingsize : 9/10
> Salle de bain presque parfaite, peignoirs, douche à l’italienne… : 8/10
> Mais séchoir ? Balance ? : 5/10
> Dîner gastronomique, sauf le poisson carrément trop cuit. Pauvre etelys : 2/1O
> Piscine sobre à débordement face à l’océan, simplement rectangulaire : 9/10
> Jolie plage, intime, de fait privée : 8/10
NOTE FINALE : 76/100
Site InternetLe boutique-hotel de charme, quasi unique sur Mahé
EN VOL DIRECT DEPUIS PARIS AVEC AIR SEYCHELLES
C’est un Airbus A330-200, 18 sièges en Business et 236 en Economy, qui assure les vols de nuit entre Paris Charles de Gaulle et Mahé 3 fois par semaine, les lundis, jeudis et samedis. Départ à 19h45, arrivée à 8h (+ 1h). Un vol de plus de 11 heures.
Les retours se font les mercredis, vendredis et dimanches, départ à 21h50 de Mahé pour une arrivée à Paris à 6 h du matin.
Créée deux ans l’indépendance de 1976, la compagnie s’est lancée dans le long-courrier en 1983. Elle est aujourd’hui pour 60% la propriété d’Etihad Airways, la compagnie nationale des Emirats Arabes Unis. Outre Paris où embarquent quelques 30% de ses passagers, Air Seychelles dessert aussi Pékin, Johannesbourg, Madagascar, Maurice, Mumbai et évidemment Abu Dhabi, hub de sa maison mère avec une flotte d’un Airbus A330-200 et de deux Airbus A320. Ses vols domestiques sur Praslin, Bird, Denis, Fregate et D’Arros sont effectués avec deux DHC6-300 et quatre DHC6-400, les biturbopropulseurs du canadien De Haviland.
Je remercie chaleureusement Bernadette Willemin, Directrice pour l’Europe de l’Office de tourisme des Seychelles, parfaite organisatrice de ce circuit, et Elsie Sinon pour son accueil sur place.
Textes & photos © Dominique Bouchet