
Troyes, l’ancienne capitale des Comtes de Champagne, haut-lieu du commerce du Moyen-Age et de la Renaissance avec ses Foires, froide de Saint Rémi et chaude de la Saint Jean, semblait être devenue une ville blessée à mort par la disparition de la bonneterie dont elle était la capitale française et l’on en oubliait même la beauté d’un patrimoine Moyen-ageux et Renaissance exceptionnel, héritage d’un passé historique prestigieux, une collection unique de maisons à pans de bois reconstruites au XVIème siècle et heureusement restaurées depuis une quarantaine d’années, des milliers de m2 de vitraux de toute beauté dans ses nombreuses églises, pour n’évoquer que le plus saillant. Mais Troyes est aussi restée une capitale de Champagne, il n’y a pas que Reims et Epernay. On le boit volontiers à presque toute heure du jour et c’est l’occasion de découvrir bien des bouteilles qui valent celles de la Montagne de Reims.
Et sait-on que Troyes l’éclectique tolérante fut le lieu de naissance et de vie de Rachi au XIème siècle, l’intellectuel juif commentateur de l’Ancien Testament et du Talmud encore aujourd’hui mondialement reconnu? Troyes, la ville aux 11 églises, basilique et cathédrale catholique a aussi sa synagogue et abrite l’Institut européen Rachi.
On y boit bien, on y mange bien, on y dort bien, il y a des merveilles à voir, c’est à à peine une heure et demi de Paris, belle destination pour un week-end.
- Même en l’absence de maisons à pans de bois qui sont un peu la marque de fabrique de Troyes, on peut voir aussi de belles harmonies de façades.
- Les maisons à pans de bois du centre historiques, pour la plupart d’époque Renaissance, reconstruites après le gigantesque incendie de 1524 et restaurées ces vingt dernières années.
- Un patrimoine architectural exceptionnel qui grâce à de très importantes restaurations donne à Troyes un cachet unique.
Un incendie en mai 1524 avait quasiment tout détruit, réduisant en cendres plus de 1500 habitations, un quart de la cité, n’épargnant que les églises non par miracle mais par la vertu des constructions en pierre.
Et la ville qui avait connu un déclin foudroyant après la 2ème guerre mondiale et avec le déclin puis la quasi disparition de son industrie de bonneterie, a su réagir aiguillonnée par une Association de sauvegarde du Vieux Troyes créée au début des années 60. Gratitude aux amis des vieilles pierres, du vieux bois en l’occurence. On leur doit ces restaurations entreprises depuis une quarantaine d’années marquées par quelques opérations phares, témoins de la résurrection de Troyes.
- La Maison de l’Orfèvre avec son emblématique tourelle.
- Place du Marché aux pains, une tour rescapée de l’îlot des Gros Raisins, remontée ici.
- L’Hôtel du Lion noir, rue Emile Zola, demeure civile Renaissance avec un remarquable escalier hélicoïdal et des galeries couvertes dans sa cour intérieure.
- La cour du Mortier d’Or restaurée par les Compagnons du Devoir entre 1979 er 1981.
- Le restaurant « Chez Felix » côté cour.
- La ruelle des chats.
- A l’angle de l’Hôtel de Marisy, l’un des rares Hôtels particuliers Renaissance en pierres.
- L’Hôtel-Dieu et sa grille royale à la versaillaise.

Bel Hôtel Renaissance en pierres blanches, l’Hôtel Juvenal des Ursins rue Champeaux. Jean Juvenal des Ursins (1360-1431), magistrat et Prévôt des marchands était l’homme de confiance de la reine Isabeau de Bavière.
L’EGLISE SAINTE MADELEINE
- La basilique Saint Urbain, chef d’oeuvre du gothique rayonnant du XIIIème siècle comme la Sainte Chapelle de Paris . Son fondateur, le troyen Jacques Pantaléon, devint pape en 1261 sous le nom d’Urbain IV. La basilique fut construite sur l’emplacement de l’échoppe de cordonnier de son père.
- Le célèbre Jubé de pierre de l’église Sainte Madeleine ( Milieu du XIIème siècle et XVIème siècle). C’était la tribune qui séparait le choeur de la nef et d’où les diacres s’adressaient aux fidèles. Ils ont disparu après le Concile de Trente au XVIème siècle qui a changé la liturgie, décidant que le choeur devait être visible par tous.
- Sculpté par Jehan Guailde au début du XVIème siècle, ce Jubé magnifique en dentelle de pierre est l’un des rares existant encore dans les cathédrales gothiques.
- Sculpture polychrome sur le côté du Jubé.
- Les remarquables vitraux de Sainte Madeleine ont inspiré ensuite ceux de nombreuses églises champenoises et bourguignonnes.
- Dans le choeur, à droite, un Arbre de Jessé, attribué au Maître verrier Jean I Macadré vers 1500.
La » Ville Sainte du vitrail », c’est le nom donné à Troyes où l’on peut voir dans l’église de Sainte Madeleine, dans la cathédrale Saint Pierre-Saint Paul, et aussi dans la basilique Saint-Urbain, dans l’église Saint-Pantaléon, dans celle de Saint-Jean-au-Marché, bref dans quasiment chacune des 11 églises catholiques de cette cité particulièrement riche en édifices religieux remarquables, de somptueuses verrières, la plupart oeuvres des maîtres verriers d’une véritable école qui s’est constituée à Troyes au XVIème siècle.
La ville a d’ailleurs maintenant une Cité du vitrail abritée dans un bâtiment restauré de l’Hôtel-Dieu-le-Comte, quai des Comtes de Champagne et elle est, avec son exceptionnel patrimoine verrier ancien devenu un laboratoire « in situ » pour la protection et la restauration des vitraux anciens.
Et Troyes a rayonné dans tout le territoire environnant. Le département de l’Aube est ainsi le plus riche de France en vitraux magnifiques. 9000 m2 de verrières du XIIIème au XIXème siècles y sont à découvrir.
- Dans Sainte Madeleine, la statue en bois de Sainte Marthe, de l’atelier du Maître de Chaource, début du XVIème siècle.
- Autre bel exemple de lart troyen de la sculpture au début du XVIème siècle, ce Saint Robert, le fondateur des abbayes de Molesmes (1075) et de Citeaux (1098).
- Toujours en bois peint, un Saint Sébastien de l’atelier du Maître de Chaource.
- Vitrail du Début du XVIème siècle dans l’église Sainte Madeleine.
LA CATHEDRALE SAINT PIERRE-SAINT PAUL
- La cathédrale Saint-Pierre-Saint Paul ( XIIIème-XVIIème). 114 m de long, 50 m de long et 28,50 m de hauteur sous voûte.
- La façade avec ses trois portails flamboyants est l’oeurvre de Martin Chambiges. La tour Saint Paul est inachevée depuis 1545.
- Sous la Minerve casquée qui a remplacé une statue de Louis XIV brisée en 1793, la devise de la Révolution française dans sa forme initiale. Une rareté.
- L’une des 11 églises catholiques de Troyes, une pour 5600 habitants, Saint-Jean-au-Marché sur l’emplacement des anciennes Foires de Champagne..
- Le Cellier Saint-Pierre, l’ancienne habitation du chanoine construite au XVIIème siècle. A la cave, un tunnel rejoignait la cthédrale.
- Une poutre date de 1256. A l’origine, c’était le cellier aux dîmes, le prélèvement de l’Eglise sur les récoltes.
En face de la cathédrale, les plaisirs du corps. Le Cellier Saint-Pierre, champagnes, vins et alcools. On y fabrique une spécialité locale, la Prunelle de Troyes distillée avec les noyaux, et on y déguste, dans une magnifique salle du XIIème siècle réputée être le plus vieux bâtiment de Troyes, un rare vin, le Rosé des Riceys, un Pinot noir non filtré, non collé cultivé sur un terroir d’argile sur calcaire, d’une grande fraîcheur en bouche avec des arômes de fraise des bois, de framboise, de groseille et une note réglissée. Une découverte que je recommande à tous ceux qui comme moi ne connaissent pas ce vin.On a bu la bouteille n°747 sur les 1800 produites en 2011 par Olivier Horiot qui cultive en biodynamique et, comme la vingtaine de vignerons de l’appellation, ne met en bouteille que les bonnes années. Autre curiosité dans cette dégustation: un champagne casher, le Rachi Troyes, un très agréable chardonnay.
- Les alambics pour la distillation de la Prunelle de Troyes qu’utilise Alexandre Krumenacher..
- Rosé des Riceys de chez Horiot et champagne casher Rachi Troyes.
- La Médiathèque du Grand Troyes des architectes Pierre du Besset et Dominique Lyon, prix de l’Equerre d’argent pour ce bâtiment dans lequel la Grande Salle de l’ancienne bibliothèque ouverte en 1651 dans l’ancien couvent des Cordeliers a été recréée à l’identique.
- 18 rayonnages larges de 10 m et hauts de 7 m, sur 50 m de longueur où sont rangés 48 500 livres anciens.
- A la Révolution, la bibliothèque avait récupéré le fond de l’abbaye de Clairvaux, dont sa Grande Bible en 5 volumes.
Le livre est l’une des autres grandes signatures de Troyes. Les maisons Renaissance à pans coupés, les vitraux et le livre, dès le Haut Moyen Age. On ignorera dans cette prestigieuse liste l’andouillette néanmoins elle aussi une signature traditionnelle de la ville.
La collection abritée dans la Grande Salle de la Médiathèque, salle qui reconstitue à l’identique ce qu’était celle de l’une des toutes premières bibliothèques publiques ouverte à Troyes en 1651. Spectaculaire, impressionnante. Des dizaines de mètres de rayonnages chargés de reliures anciennes, un faux parallélisme des deux côtés qui accentue l’effet de perspective et parmi ces dizaines de milliers de livres, le plus grand fond médiéval de France venu des bibliothèques ecclesiastiques. Les manuscrits médiévaux des frères Pithou, les livres du chanoine Jacques Hennequin, celui-là même à qui l’on doit la bibliothèque publique de 1651, la bibliothèque des Comtes de Champagne, d’Henri 1er le Libéral et de sa femme Marie de Champagne, seigneurs féodaux du XIIème siècle.
Et joyau parmi les joyaux, il y a le millier de manuscrits médiévaux copiés et décorés dans l’atelier de l’abbaye de Clairvaux.
On visite et si on a un peu de chance c’est la très érudite Emmanuelle Minault-Richomme, Directrice adjointe en charge du patrimoine qui raconte l’histoire et tourne les pages précieuses de ces livres, mémoires et témoins de la pensée humaine.
1000 ans après leurs disparition, on respecte encore ces 3 grands Troyens ou revendiqués tels, Bernard de Clairvaux, Rachi, Chrétien de Troyes, l’inventeur du roman au XIIème siècle, universels hommes des livres.
Il se dit aussi que c’est à Troyes que fut inventé le livre de poche au début du XVIIème siècle, une Biblothèque bleue dont on peut voir plus de 3000 exemplaires. Petits formats, impression rustique, petits prix, recyclage de textes déjà édités, vendus par les colporteurs, ils eurent un succès fou.
- La médiathèque de Troyes possède l’une des plus grande collection d’incunables, quelques 700 livres imprimés avant 1500, et des reliures médiévales dont de rares romanes tel le Liber Pastoralis du pape Grégoire datant du 7ème siècle.
- L’Hôtel de Mauroy (XVIème) abrite un très original Musée de l’outil et de la Pensée ouvrière.
- La cour intérieure de cet Hôtel particulier construit en 1560 par Jean de Mauroy, contrôleur des aides et tailles.
- Cet Hôtel de Mauroy devint un orphelinat dirigé par les Frères de la Rédemption de Paris sous le nom de » Trinité des enfants bleus ».
- C’est dans ce lieu que sont apparus en 1746 les premiers métiers à bas mécaniques, point de départ de l’essor de la bonneterie troyenne au XIXème siècle.
- Le bâtiment, restauré par les Compagnons du devoir du Tour de France à partir de 1969, est devenu la Maison de l’outil sous l’impulsion du jésuite Paul Feller.
- Quelques 10 000 outils de façonnage à la main, sur les 40 000 de la collection, sont exposés avec une très belle scénographie dans ce « Louvre de l’ouvrier ».


PASCAL CAFFET, MAÎTRE CHOCOLATIER
Détour obligatoire au 2 rue de la Monnaie, un Maître-chocolatier et pâtissier, une star à Troyes, Pascal Caffet, fils de Bernard qui créa sa « boutique chocolatée » en 1976. Pascal,Meilleur ouvrier de France, champion du monde des métiers du dessert, grand artiste du praliné et du macaron s’est depuis installé aussi à Paris, à Turin, à Milan, à Tokyo, et dans quelques belles villes de France, Strasbourg, Tours, Reims, Nancy, Nevers, Sens… Une saga française et internationale pour ce Troyen qui sait s’entourer. Son chef de production, Alexandre Gyé Jacquot, est lui aussi Meilleur ouvrier de France et son chef pâtissier, Mathieu Blandin, est champion du monde de pâtisserie. L’apprentissage de la fabrication des macarons avec lui est un super moment. Ce cours gourmand de macarons s’accompagne d’un livret de quelques recettes. Les vrais amoureux du praliné se procureront le livre de Pascal Caffet « Praliné », 100 recettes 100% praliné, aux Editions de la Martinière.
- Pascal Caffet.
- Son livre, Editions de la Martinière.
- Fabrication de macarons au laboratoire de production.

Moins facile qu’on ne le croit. Le tour de main de Mathieu Blandin, le chef pâtissier, champion du monde de pâtisserie, à l’aide de Julia, notre ange-gardien pendant cette balade troyenne, en plein apprentissage.

VALENTINO, UN AMOUR DE RESTAURANT
On reste dans le ton et c’est dans une très belle maison à colombages de la rue Paillot de Montabert que nous découvrons une belle adresse gastronomique, « le Valentino » qui n’a rien d’italien mais se réfère plutôt à un séducteur des années 20, l’acteur Rudolph Valentino qui fit se pâmer nombre d’admiratrices. C’est tenu par un couple, Claudine et Gilles André. Elle est oenologue et s’occupe de la salle. Il est en cuisine. Très raffiné menu où l’on trouve des huitres en tartare, gelée de pommes granny et kiwi, Chantilly à l’eau de mer, l’oeuf basse température, émulsion de foie gras, céleri et haddock fumé, des gambas poêlées, houmous au cumin, avocats et pomelos, vinaigrette au miel pour un choix d’entrées toutes très tentantes. Le dos de maigre, épinards et conchiglioni farcis d’une marinière de moules marinées fut un très fin plat de poisson. D’autres choisirent la Noisette de marcassin en croûte de pralin, Polenta, navets fondants et jus de griotte et ne furent pas déçus. L’énoncé des plats décrit d’ailleurs assez bien la richesse des saveurs et l’inventivité des associations. Le champagne d’Eric Therrey propriétaire-récoltant à Montgueux, le vignoble tout proche de Troyes, une cuvée spéciale brut choisie par Claudine André, était vraiment excellent, fin en bulles, long en bouche, délicatement minéral. Et surprise en regardant sa carte, il sort de cave à 15€80 TTC.
- Un magnifique champagne, la cuvée spéciale brut d’Eric Therrey, vigneron à Montgueux, le vignoble proche de Troyes.
- Les huitres en tartare, gelée de pommes granny et kiwi, Chantilly à l’eau de mer.
- L’oeuf basse température, émulsion au foie gras, céleri et haddock fumé.
- Gambs poêlées, houmous au cumin, avocat et pomelos, vinaigrette au miel.
- Dos de maigre, épinards et conchiglionis farcis d’une marinière de moules safranée.
- Noisette de marcassin en croûte de pralin, Polenta, navets fondants et jus de griotte.
- Meringue rafraîchie aux agrumes, ganache chocolat blanc-citron et sorbet.

« Des femmes de coeur, des vigneronnes de talent «
LES FA’ BULLEUSES DE CHAMPAGNE
A une portée de pierre de Troyes, 10 km, la colline de Montgueux, le vignoble champenois le plus lié à la cité. Un versant crayeux parfait pour le chardonnay. Juste 208 ha qui cherche à obtenir son AOC. C’est là qu’un pépiniériste a confié en 1878 des pieds de vigne à des visiteurs japonais qui les ont replantés au pied du Mont Fuji créant ainsi le principal vignoble japonais.
Une visite chez l’une de ces Maisons de Champagne, Beaugrand. Quatre générations de vignerons. C’est la famille qui la première a replanté de la vigne ici après qu’elle ait été éradiquée par le phylloxéra à la fin du XIXème siècle. Léon Beaugrand a une rue a son nom dans le village pour avoir en 1927 défendu l’obtention de l’appellation Champagne.
Aujourd’hui, la vigneronne, c’est Hélène Beaugrand, l’une des 7 « Fa’Bulleuses » de Champagne, un fameux club de jeunes vigneronnes, chacune venant d’un village différent. L’une de ses cuvées s’appelle d’ailleurs « Fabulleuses », un Blanc de Blanc non dosé, 100% chardonnay, millésime 2008. Seulement 2500 bouteilles sur une production annuelle de l’ordre de 35 000.
Et elle travaille maintenant à une nouvelle cuvée spéciale avec un original flaconnage légèrement ovale qui vise à devenir une bouteille d’exception, ornée de cristaux Swarovski. Le champagne, c’est tout un art de terroir, d’assemblage, d’équilibre, de finesse de goûts, c’est aussi fabriquer du rêve et rêver en le fabriquant. C’est bien ce que nous a montré Hélène Beaugrand, fabuleuse vigneronne parmi les « Fa’ Bulleuses ».
Belles balades à faire dans les vignes d’où l’on voit Troyes au loin. En segway, comme le propose ORA Aventure, c’est carrément génial.
- Le chardonnay sur les versants de Montgueux.
- La Maison Beaugrand.


4 ETOILES EN CENTRE VILLE
L’Hôtel de la Poste est un bon choix d’hébergement en centre-ville. C’est un Best Western Premier plutôt plus original que ce que l’on trouve habituellement dans cette franchise quoique qu’elle ait pas mal muté ces derniers temps avec des labels plus raffinés dans un portefeuille désormais moins style voyageurs de commerce US. Confortable, accueillant, avec y compris des éléments très troyens de murs à colombages. Dommage qu’il donne un peu dans la déco pop qui se veut branchée mais son buffet de petit déjeuner est parfait et de nature à fournir l’énergie nécessaire à une longue journée de marche en ville après laquelle on peut penser à se détendre dans son spa Nuxe.

AU BON PLAISIR DU CHEF decadron canada post.
Voilà une belle adresse pour déjeuner à conditions d’aimer se laisser faire. Le Chef, Christian Chavanon, a abandonné volontairement son étoile pour s’installer là, aux portes de Troyes, à Pont-Sainte-Marie et proposer chaque midi et chaque soir un menu unique déterminé par la saison, le marché, et son inspiration. Au déjeuner, c’est plutôt simple genre tomates et mozzarella di Bufala, mais pas n’importe quelles tomates et elles sont en gelée d’eau de tomate et mousse à l’ail avec un sorbet roquette. En avril, il y avait aussi des oeufs pochés avec du pain perdu aux morilles et du filet de boeuf Rossini avec des gnocchis au fromage et légumes. Et un dessert autour de la fraise… Ceci pour donner une idée de la table.



Photos©Dominique Bouchet